Depuis plus d’un an, un groupe de riverains a vu sa vie bouleversée par un projet d’extension du réseau électrique dans leur région. Initialement, l’annonce de ce projet avait été perçue comme une promesse de développement et de prospérité.
Au fil des mois, ce qui devait être une opportunité s’est transformé en un véritable cauchemar pour ceux qui attendaient, sans réponse, des compensations et des éclaircissements sur les conséquences de cette initiative.
Tout a commencé par une série de rencontres et de formalités administratives. Les habitants ont été invités à suspendre leurs projets de construction pour permettre l’installation d’une ligne haute tension. Ils ont fourni des documents, remis des plans, et accepté de voir leurs chantiers interrompus dans l’espoir de recevoir une compensation rapide. Les autorités, chargées de la gestion du projet, avaient assuré que tout se déroulerait dans les délais, mais bien vite, l’attente s’est transformée en frustration.
Le temps a passé, mais aucun suivi n’a été effectué. Les mois se sont écoulés sans explication, et les riverains ont été laissés dans l’incertitude. Devoir vivre avec l’angoisse du retard, tout en voyant leurs projets de vie suspendus, est devenu de plus en plus insupportable. Face à ce silence assourdissant, les habitants ont fini par exprimer leurs préoccupations aux autorités locales, cherchant à comprendre la raison de l’attente et de l’absence de soutien.
Mais, en février 2025, la situation a pris une tournure encore plus surprenante. Lors d’une réunion, les riverains ont appris que le tracé de la ligne avait été modifié et que leurs terrains ne seraient plus concernés par l’extension du réseau. Ce qui devait être un soulagement s’est rapidement transformé en un sentiment d’abandon. Les habitants ont été invités à reprendre leurs activités, comme si de rien n’était, sans explication ni réparation pour l’année de travail stoppé en pleine démarche de construction.
Aujourd’hui, les riverains se retrouvent dans une position précaire, tant financièrement que socialement. Nombreux sont ceux qui ont contracté des crédits pour mener à bien leurs projets, d’autres se sont retrouvés dans une impasse, devant faire face à des dettes accumulées et des matériaux de construction qui se sont détériorés faute de pouvoir les utiliser. La perte de temps, les finances mises en péril et l’absence de compensation soulignent une profonde injustice ressentie par les concernés.
Alors qu’ils sont encore dans l’attente de réponses claires et de solutions concrètes, les riverains du projet DANOKA appellent à une intervention des autorités compétentes. Ils réclament une prise en charge de leurs difficultés, la restitution de leurs documents et, surtout, des réparations pour les préjudices subis. Un an de silence et d’incertitude ne doit pas rester sans conséquence.
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