Le Togo subit depuis quelques jours à Genève, son 5ème rapport de mise en oeuvre du Pacte International relatif aux droits civils et politiques. Occasion pour le pays de dresser la situation des droits de l’homme et de prendre de nouveaux engagements pour leur amélioration. Sur la question des droits des minorités dont les homosexuels, le gouvernement togolais ne fléchit pas.
Selon Christian Trimua, ministre en charge des Droits de l’Homme et chef de la délégation togolaise, « cette orientation sexuelle n’est pas en adéquation avec les valeurs togolaises ».
Au Togo, une personne condamnée pour des actes homosexuels encourt une peine d’emprisonnement de trois (03) ans et d’une amende de 100 000 à 500 000 francs CFA. Et pour Monsieur Trimua, « le Togo n’envisage pas d’abroger les dispositions qui les criminalisent ».
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