Burkina Faso| Le mea-culpa de Blaise Compaoré

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Condamné par contumace à perpétuité pour l’assassinat de son prédécesseur Thomas Sankara, l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré a demandé pardon à la famille de son précurseur mardi, dans un message à ses concitoyens.

De retour au pays après des années d’exil, Blaise Compaoré, président déchu du Burkina Faso passe aux aveux. Dans un message à ses compatriotes, lu par le porte-parole du gouvernement Lionel Biligo, il déclare : « je demande pardon au peuple burkinabè pour tous les actes que j’ai pu commettre durant mon magistère et plus particulièrement à la famille de mon frère et ami Thomas Sankara. J’assume et déplore du fond du cœur, toutes les souffrances et les drames vécus pas toutes les victimes durant mes mandats à la tête du pays et demande à leurs familles de m’accorder leur pardon. »

Reconnaissant aux autorités de transition, il a invité dans son message les burkinabè à une union sacrée, à la tolérance, à la retenue, et surtout au pardon.

Né le 21 décembre 1949 à Yako en Haute volta, Thomas Isidore Noël Sankara a été président du pays durant la période de la première révolution burkinabè du 4 août 1983 au 15 octobre 1987. Il fut abattu le 15 octobre 1987 à 37 ans lors d’un coup d’Etat.

Sena B. NAMESSI

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